Groupe de travail "Associations et Citoyen" : construction de la grille d'analyse
Le groupe de travail "Les Associations et le Citoyen" continue sa réflexion dans le cadre de la constuction de la grille d'analyse.
Le groupe a porté sa réflexion sur la définition de l’intérêt général et le rôle que les associations jouent dans ce processus. En effet si toutes associations se réclament de l’intérêt général, certaines soutiennent un projet partisan, dont l’action sert un nombre limité d’intérêts particuliers. L’intérêt général, s’il reste difficile à définir, doit néanmoins prendre en compte la diversité des préoccupations au sein d’un même projet, et les pratiques que l’association met en œuvre doivent soutenir cette diversité.
La grille d’analyse est ainsi un support à cette réflexion et ancre la problématique « quel contrat social construire grâce au monde associatif ? » dans le débat public. Le contexte et des pratiques des acteurs associatifs sont au centre de cette réflexion, et permettent d’établir le degré de coproduction et de codécision existant entre les associations et leurs donateurs. Les attentes que se posent l’association permettent de définir le projet associatif : celui-ci peut relever du service, d’un volonté de tisser du lien social, ou de résoudre un problème particulier.
Cette grille, encore perfectible, pourrait bénéficier de l’apport de nouveaux indicateurs. Par exemple, le degré de pérennité du lien social traduit la durabilité de la vision de l’association. De plus, questionner le niveau de gratuité et de désintéressement permet de mieux saisir les diverses démarches déployées pour séparer les intérêts et les pouvoirs dans le monde associatif. Par ailleurs, d’autres acteurs sont à inclure, tel que l’Etat, qui effectue une délégation du service public, ainsi que les donateurs dont le degré d’implication varie d’associations en associations.
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